Les oiseaux de la presqu'île de guérande
Informations wikipedia / photos Pierre Caïric

Les Cormorans Les Avocettes Les Aigrettes Garzettes Les Grandes Aigrettes Les Bernaches Les Hérons  Les Ibis Les Courlis Les Mouettes
Les Vanneaux Les  Barges Les Pluviers Les Tourne-pierres Les Canards Les Foulques et Gallinules Les Bécasseaux Les Chevaliers Les Echasses blanches
 Les Spatules Le Râle d'eau Les Passereaux Les Goélands Tous ensemble Le Milieu Flore & Faune Accès suite du site...

Les Cormorans (Diaporama)

Les Phalacrocoracidae sont une famille d’oiseaux aquatiques constituée de 3 genres et de 36 espèces vivantes. Cette famille est celle des oiseaux de mer connus sous le nom de cormorans.

Le plumage du cormoran est partiellement perméable, du fait que les trois quarts de la surface de sa plume (la partie la plus externe) ne comportent pas de crochets sur les barbules, rendant celles-ci libres et perméables. Cette propriété lui permet de dépenser moins d'énergie pour plonger, car moins d'air est emmagasiné dans son plumage que chez les autres oiseaux aquatiques, le rendant ainsi plus lourd.

Contrairement à une croyance répandue, sa position avec ses ailes déployées à la sortie de l'eau ne lui sert pas à sécher ces dernières, car l'eau sort aussi vite de son plumage qu'elle y a pénétré. Cette posture lui sert à exposer son bol alimentaire au soleil et ainsi favoriser sa digestion, compensant ainsi une partie de la perte d'énergie occasionnée par son plongeon dans l'eau froide.




Les Avocettes (Voir video)

L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) est la seule espèce d’avocette vivant en Europe. 
Les adultes ont un plumage blanc sauf un capuchon noir et des marques noires sur les ailes. Ils ont un bec long et incurvé vers le haut et de longues pattes bleues. Les juvéniles sont de couleur marron là où les adultes portent du noir, et la partie blanche est souvent parsemée de taches grises.
Les avocettes fréquentent les estuaires, les baies, les marais salants et autres zones humides. Elles se nourrissent de crustacés, de larves et de vers grâce à leur bec long, effilé et sensible, qui leur permet de sonder la vase pour les retrouver.
Les avocettes nichent sur le sol, souvent en petits groupes, parfois avec d'autres espèces. Entre 3 et 4 œufs sont pondus, une fois par an, dans une cuvette remplie de débris végétaux.
Elles nichent en Europe tempérée et en Asie proche ou centrale. L'espèce est migratrice et la plupart passent l'hiver en Afrique ou en Asie du sud. Quelques-unes hivernent en France, en Espagne ou dans le sud de l’Angleterre..






 
  

Les Aigrettes Garzettes (diaporama)

L'Aigrette garzette est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Ardeidae.
Elle est entièrement blanche et est parfois appelée héron blanc, elle est de taille moyenne (longueur de 55 à 65 cm ; envergure de 90 à 105 cm). Son bec noir légèrement gris bleuté à la base et ses pattes noires aux doigts jaunes la rendent facilement identifiable. En période nuptiale, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines (20 cm), les aigrettes.
L'Aigrette garzette se rencontre dans toutes les zones humides aux eaux peu profondes avec une prédilection pour les eaux saumâtres.
L'Aigrette garzette niche en colonie, souvent avec d'autres Ardéidés, dans les arbres, où elle construit un nid fait de roseaux et de brindilles. On verra parfois des colonies au sol dans des roselières. La ponte constituée de 3 à 5 œufs bleu verdâtre a lieu entre fin avril et début mai. Le couple couve alternativement pendant une période de 21 à 25 jours. Les parents nourrissent les jeunes durant une quarantaine de jours.
L'Aigrette garzette se nourrit de petits poissons, de grenouilles, d'insectes aquatiques et de petits crustacés.
Elle était naguère très recherchée pour son plumage par les chapeliers.





Les Grandes Aigrettes 

La grande aigrette (Ardea alba) est une espèce d'oiseau ardéidé (échassier), partiellement migrateur dans l’hémisphère nord.

C'est le plus grand de tous les hérons et aigrettes présents en Europe. La grande aigrette a failli disparaître, décimée par les chasseurs ou piégeurs qui en revendaient les longues plumes nuptiales pour décorer les chapeaux des dames de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle. Ce sont ensuite la destruction des zones humides, les pesticides et la destruction des mangroves qui ont rendu sa survie difficile. Elle est maintenant protégée et reconstitue lentement ses populations.

Elle apprécie les zones humides boisées (dont mangroves) et la proximité de vastes étendues d'eau (douces, saumâtres, salée), rizières, vasières ou champs ou friches provisoirement inondés. Elle niche dans les arbres ou roselières et plutôt sur les littoraux et zones humides de basse altitude.

Hors période de nidification ou si l'individu ne niche pas, la couleur du bec est jaune, plus foncée à son extrémité ; Par contre en période nuptiale il fonce et peut devenir orangé à noir, avec les lores verts. La taille de l'oiseau adulte est un peu plus grande que celle d'un héron cendré.
En vol le cou est replié dans les épaules, comme celui d'un héron cendré. Les pattes et les doigts sont noirs (en toutes saisons). Mâle et femelle sont très semblables, la femelle étant légèrement plus petites à âge égal.

Comme les hérons, la grande aigrette a un large spectre alimentaire, allant d'insectes et de vertébrés aquatiques et terrestres aux poissons ou petits crustacés aux petits mammifères (souris, musaraignes, campagnols, jeunes rats musqués...) en passant par les reptiles (serpents, orvets) et de petits oiseaux.

Ses stratégies de pêche vont de la pêche aux aguets (seule ou en petits groupes), à une fouilles de la vase au moyen de ses pieds ou à la marche lente dans l'eau. La proie est transpercée et avalée… La grande aigrette produit une sorte de « corr », bruyant et grave.

La saison nuptiale commence mi-avril dans l'hémisphère nord.

La grande aigrette bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.




Les Bernaches (diaporama)

La Bernache du Canada (Branta canadensis) est une espèce de grands oiseaux de la famille des anatidés. Elle est la plus grande des bernaches, ou oies noires.

Au Canada, elle est couramment appelée outarde, terme réservé en Europe aux Otididae .

Le cou, le bec et la tête sont entièrement noirs hormis les joues et la gorge qui sont blanches. La queue est noire, le croupion et le bas-ventre blancs, le reste du corps brun-gris avec des liserés plus clairs.

Le régime alimentaire de la bernache du Canada est végétarien : plantes aquatiques, céréales, graminées.

La bernache du Canada se trouve un compagnon ou une compagne (pour s’accoupler) au cours de la deuxième année de sa vie.

Elles construisent souvent leur nid sur le sol, près de l’eau. Il est fait d’une couche plus ou moins épaisse de branchettes ou d’autres matières végétales et il est aussi tapissé de duvet. La couvée compte de cinq à sept œufs, les oiseaux plus âgés ont une couvée plus importante que ceux qui pondent pour la première fois. La femelle couve ses œufs de 25 à 28 jours, tandis que son compagnon assure la garde à proximité. Un couple de bernaches restera ensemble pour la vie. Cependant, contrairement à la croyance populaire, si un des partenaires est tué, il est possible que l’autre se trouve un nouveau compagnon. En automne, les oiseaux juvéniles volent avec leurs parents et ne s’en séparent qu’à leur retour.

Elles nichent dans presque tous les types de terres humides, c’est-à-dire de petits étangs mais aussi de grands lacs et rivières. Elle passe autant de temps, sinon plus, sur la terre que dans l’eau.

Lors de sa migration, cette bernache adopte une formation de vol en « V » ; ainsi, celles placées en avant offrent une protection aux suivantes qui dépensent moins d’efforts parce qu’elles profitent des turbulences produites par les ailes de celles en tête. Lorsque les premières sont fatiguées, elles cèdent leur place pour aller se reposer en arrière de la formation.





Les Hérons (video) ou (diaporama)

Le Héron cendré (Ardea cinerea Linnaeus , 1758) est une espèce d'oiseaux appartenant à la famille des Ardeidae.

Le Héron cendré se caractérise par un long cou, un bec long et pointu et de hautes pattes. Il possède une excellente vue panoramique latérale et une très bonne vision binoculaire frontale. Son ouïe, également très développée, le fait réagir aux moindres bruits suspects. Il atteint en général 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour un poids de 1,5 à 2 kg.

Le Héron cendré présente un plumage à dominante grise. Les jeunes ont un plumage plus terne : leur dos est gris-brunâtre, leur cou est gris et leur ventre est blanc rayé noir. Ils n'ont pas de "huppe". Les jeunes hérons acquièrent leur plumage d'adulte à l'âge de deux ans. Le Héron cendré peut vivre 25 ans…

Chez le héron cendré, il est très difficile de distinguer les sexes : la femelle a simplement un plumet un peu plus court.

Grand échassier solitaire (en dehors de la période de nidification), le héron cendré se perche communément dans de grands arbres le long des étangs. Il fréquente tous les milieux humides et peu profonds.

Le vol du héron cendré est lent, avec le cou replié (lové en S). Ceci est caractéristique des hérons, à l'opposé des cigognes, des grues et des spatules qui étendent leur cou en volant. Leur cri est un fort croassement : « fraaank ». Le héron n'a guère d'ennemis, d'autant qu'il est protégé depuis 1974. Il est même capable de vivre dans les plans d'eau des grandes étendues urbaines et peut ainsi être vu en plein Paris ou à Nantes sur les bords de l'Erdre. Il n'est pas rare de le voir déambuler parmi les automobiles.

Apparemment lent, il va tout de même à 45 kilomètres à l'heure. C'est un migrateur partiel qui ne se déplace généralement pas au-delà de 500 kilomètres; le héron a un territoire peu étendu. Certains sujets demeurent même sédentaires.

Quand il chasse, le héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage de sa proie. Lorsqu'elle passe à portée de son bec, il s'en saisit rapidement en projetant vers l'avant la partie supérieure de son cou.

Le héron cendré se nourrit le plus souvent de poissons, mais il n'est pas exclusivement ichtyophage. En effet, son régime alimentaire est également composé de batraciens, de reptiles, de crustacés, de petits mammifères, (musaraignes d'eau, campagnols, mulots, rats), d'oiseaux et même de végéraux (bourgeons). Le héron cendré ne néglige pas non plus les insectes et les mollusques terrestres et aquatiques. Il peut digérer les arêtes mais il n'en est pas de même pour les poils de rongeurs qu'il rejette sous forme de pelotes.

Les hérons cendrés se reproduisent de février à juillet. Ils nichent généralement en colonies, appelées héronnières, au sommet des arbres, aux bords des lacs et des rivières.

Les hérons y construisent un nid plat, en forme de plate-forme, où la femelle viendra pondre de 3 à 6 œufs bien clairs. Ces œufs vont être couvés alternativement par les deux parents pendant 25 à 28 jours. A mesure que les petits grandissent, leur appétit devient tyrannique et les deux parents doivent pêcher sans relâche, chacun de son côté. Les jeunes prennent leur envol vers 50 jours et quittent le territoire des parents au bout de 8 à 9 semaines.







Les Ibis (diaporama)

Les ibis sont des oiseaux échassiers à long cou et au bec recourbé, constituant la sous-famille des Threskionithinae.

Plusieurs espèces sont originaires d'Afrique (Ibis chauve, Ibis hagedash, Ibis sacré) et d'Amérique (Ibis blanc, Ibis rouge), une d'Asie (Ibis nippon).

On peut rencontrer en Europe l'ibis chauve qui est en cours de réintroduction ainsi que l'Ibis falcinelle, que l'on rencontre aussi en Afrique, bien que des ibis sacrés, échappés de réserves ornithologiques, se soient acclimatés dans l'ouest de la France (du Morbihan à la Charente-Maritime).








Les Canards (video)

Le Canard colvert (Anas platyrhynchos), canard mallard au Canada ou canard français en français cadien, est une espèce d'oiseau de l'ordre des ansériformes, de la famille des anatidés et de la sous-famille des anatinés. C'est certainement le plus connu et reconnaissable de tous les canards, du fait de l'existence de races de canards domestiques issues de cette espèce.

Le mâle des populations sauvages est aisément reconnaissable, pendant la période nuptiale (mue deux fois par an), par sa tête d'un vert brillant (d'où son nom). Le reste du plumage est gris-brun à blanc, avec un miroir alaire bleu-violet ; le bec est jaune. Après la période nuptiale, il mue et prend son plumage éclipse (de couleur beige semblable à celui des juvéniles et des femelles) et perd ses rémiges. Il vit alors dans les roseaux et les hautes herbes. Trois semaines plus tard environ, les mâles reprennent alors leur plumage nuptial, cette période court de juin à août.

La femelle a le bec brun, et le plumage plus terne (beige tacheté de brun). Le colvert peut vivre jusqu'à 29 ans, mais vit en moyenne 5 ans.

Le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des anatidés. Comme les autres espèces du genre Tadorna il présente des caractéristiques intermédiaires entre celles des oies (faible dimorphisme sexuel entre mâles et femelles, participation du mâle aux soins à la couvée) et celles des canards (morphologie, voix). Cette position intermédiaire est confirmée par les études phylogénétiques récentes.

Ce tadorne est dédié à Pierre Belon (1517-1564), grand zoologiste français de la Renaissance. Le terme de tadorne, porté par plusieurs espèces, est lui d'origine incertaine. Il est utilisé en revanche en français dès le XVIe siècle.

Le mâle a la tête noir verdâtre, un bec rouge avec une caroncule de même couleur, une bande pectorale rousse d'où part une raie ventrale sombre, des ailes blanches avec les scapulaires et les rémiges primaires noires (marquées d'un miroir vert) et le reste du corps blanc. La femelle est plus terne et n'a pas de caroncule sur le bec, souvent plus marqué de noir. Cet oiseau peuple les zones humides côtières et continentales. Cet oiseau mesure entre 58 et 67 cm.

Le Tadorne de Belon est répandu de la Scandinavie et des îles Britanniques jusqu'à la Tunisie à l'ouest et de la Roumanie jusqu'à la Chine à l'est. Il y a des foyers d'habitats permanents dans le Caucase notamment en Arménie autour du lac Arpi.

En France, on le rencontre en Picardie, en Normandie, en Bretagne mais aussi en Aquitaine et en Camargue, et occasionnellement à l'intérieur du pays, loin des côtes. C'est un oiseau des estuaires, des vasières, des lacs saumâtres ou salés.

Le Tadorne de Belon est une espèce grégaire.

Quand je serai grand je ferai pareil...

Les Foulques

La Foulque macroule (Fulica atra) autrefois aussi nommée « Morelle » selon Buffon, en raison de sa couleur noire, fait partie des Rallidae: foulques, râles et marouettes. Les foulques, excellents plongeurs, représentent parmi les membres de cette famille ceux qui semblent les plus adaptés à la vie aquatique.

C'est un palmipède au corps arrondi ; la plupart des spécimens arborent un plumage presque entièrement noir.

La foulque - souvent confondue avec la poule d'eau un peu plus petite à l'âge adulte - s'en distingue par ses pattes verdâtres aux longs doigts palmés, un bec blanc surmonté d'une plaque frontale (ou écusson) également blanche, des yeux ronds et rouges et des rémiges secondaires bordées de blanc.

Elle plonge souvent et habilement pour chercher sa nourriture et nage lentement, avec un hochement caractéristique de la tête. Elle défend son territoire et en chasse les intrus. Son régime est omnivore à forte tendance végétarienne. Il va chercher sa nourriture jusqu'à 2, voire 4 à 5 m de profondeur. Cet oiseau vit et niche dans les berges de cours d'eau et dans presque tous les types de zones humides (hors tourbières acides). On le trouve occasionnellement sur des eaux saumâtres ou salées (baies de faible profondeur.

Ses deux plus importants sites d'hivernage en France demeurent la Camargue et le lac du Bourget (un peu plus 10 000 foulques y sont recensées chaque année).

Comme la poule d'eau, la foulque construit généralement un nid de branchages et matières végétales, posé sur une souche ou des végétaux à la surface de l'eau, souvent à faible profondeur et bien visible. La femelle pond de 5 à 9 œufs blanc cassé brillant légèrement mouchetés (plus volumineux et plus clairs que ceux de la poule d'eau). L'incubation dure un peu plus de 21 jours et les poussins sortent souvent de l'œuf sur plusieurs jours, fin avril pour les premières portées (d'autres pouvant suivre en cas de perte des petits)- jusqu'en fin juillet.







Grèbe castagneux?

Grèbe castagneux?

Les Poules d'eau (Gallinules)

La Gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus) ou plus simplement poule d'eau, est une espèce d'oiseau appartenant à l'ordre des Gruiformes et à la famille des rallidés.

Elle est très fréquente dans les étangs et les mares, ainsi que dans les cours d'eau où la végétation est suffisamment dense.

Caractéristiques: Longueur - 32-35 cm, Envergure - 50-55 cm, Poids - 260-400 g

On la reconnaît facilement à son bec rouge à extrémité jaune. Son plumage va du bleu foncé au noir, avec des ailes brunes et une tache blanche de part et d'autre du croupion. Ses pattes sont vert-jaune et ne sont pas palmées.

Régime alimentaire : omnivore. Elle plonge rarement pour se nourrir mais n'hésite pas à chercher sa nourriture sur la berge.

Reproduction: Elle niche dans les feuillages au bord de l'eau et défend jalousement son territoire, surtout en période de reproduction. Le mâle et la femelle, une fois le couple formé, restent fidèles jusqu'à la mort de l'un ou de l'autre. Les femelles peuvent pondre dans le nid d'une autre et les adultes peuvent adopter ou enlever les poussins d'autres femelles pour les élever. Les petits sont élevés par les deux parents. Un couple de poules d'eau peut avoir jusqu'à quatre couvées chaque année, de mai à septembre. Les jeunes de la première couvée aident leurs parents à élever ceux de la seconde. Les poussins ont une zone de peau rouge sur la tête ; ils sont nourris par les parents jusqu'à ce qu'ils apprennent à trouver leur nourriture seuls, soit environ deux semaines.

Répartition: L'aire de répartition de cette espèce est très vaste, couvrant les Amériques, les Antilles, l'Europe et l'Afrique ainsi que la région malgache, l'Asie du sud et certaines îles du Pacifique.










Les Courlis (video)

Courlis est le nom normalisé des huit espèces de limicoles du genre Numenius. En certaines régions il est nommé Turlui.

Les courlis sont caractérisées par un bec long, fin et recourbé vers le bas, et un plumage surtout marron avec peu de changements suivant la saison. Ils représentent une des lignées les plus anciennes de limicoles scolopacidés, avec les barges qui leur ressemblent mais possèdent des becs droits ou légèrement retroussés. En Europe on désigne généralement par « courlis » une seule espèce, le Courlis cendré (Numenius arquata).

Les courlis trouvent leur nourriture dans la vase ou la terre très molle, où ils cherchent des vers et d'autres invertébrés avec leurs longs becs. Ils prennent aussi des crabes et des animaux du même genre.

Les œdicnèmes, souvent nommés « courlis de terre », ne sont pas de vrais courlis (famille des scolopacidés), mais ils appartiennent à la famille des burhinidés, classée dans le même ordre des Charadriiformes.



Les Mouettes
(diaporama)

Mouette est un nom vernaculaire ambigu en français. On nomme mouettes les oiseaux de plusieurs genres de la sous-famille des Larinae et de la tribu des Larini, qui comprend aussi les goélands : il est d'usage dans la langue française de nommer « mouettes » les petits représentants de la tribu des Larini, le terme « goéland » étant réservé aux espèces de plus grande taille du genre Larus.

Le terme « mouette » est issu du normand, mot d'origine norroise mavr ou vieil anglais maew qui a donné deux mots distincts en normand : la mauve (moderne mauve ; les laridés) et la mauwette, passé en français « mouette ». Au XIIe siècle /w/ a muté en /v/, d'où nouvel emprunt du français au normand sous la forme « mauviette »







Les Vanneaux 
(diaporama)

Le Vanneau huppé (Vanellus vanellus) est une espèce de limicole vivant souvent en bandes, appartenant à la famille des Charadriidae, commun en Europe et dans toute la zone paléarctique. Le vanneau huppé mesure 28 à 31 cm pour une envergure de 82 à 87 cm. Il pèse entre 128 à 330 g.

Il présente une longue huppe noire effilée caractéristique, des parties supérieures à reflets verts et des sous-caudales orange. Son ventre blanc fait ressortir la couleur rose de ses pattes, très fines et courtes. Ses ailes larges et arrondies sont sombres dessus et blanches dessous. Leur battement rapide produit un son très particulier, qui rappelle le bruit que fait le van (sorte de grand tamis) dans les mains du vanneur, d'où son nom de vanneau.

Le vanneau huppé niche au sol, le plus souvent en prairie humide. Dès la fin mars et jusqu'au mois de mai, la femelle se consacre à la couvaison. Elle pond ses œufs (quatre généralement) dans une cavité au sol aménagée par le mâle durant la parade nuptiale. Si sa ponte est détruite, la femelle peut la renouveler jusqu'à cinq fois de suite. L'incubation peut durer près de 30 jours. Les juvéniles quittent le nid quelques heures après leur éclosion (comportement nidifuge) et volent au bout de cinq semaines.

Il est typique des terrains découverts : marais d'eau douce ou salée (vasières), prairies et champs cultivés.

S'il niche en colonies éparses dans les champs ou les landes de l'Europe entière, le vanneau huppé adopte un comportement plus grégaire le reste de l'année. En hiver, on l'observe souvent en grand nombre, s'abritant au creux des sillons tracés par les machines agricoles. Sensibles au froid, les vanneaux huppés d'Europe continentale et nordique se réunissent en troupes compactes dès la fin du mois de juillet afin de rejoindre des régions au climat plus doux. Ils migrent vers le sud et l'ouest de l'Europe.

L'alimentation quotidienne du vanneau huppé varie peu selon la région. Elle se compose d'insectes, d'araignées et de vers de terre. Il tapote souvent le sol pour faire réagir ses proies avant de les saisir avec précision.


Les Barges (video)

La Barge à queue noire (Limosa limosa) est une espèce d'oiseau limicole de la famille des scolopacidés (bécassins). C'est l'une des deux espèces de barges vivant en France.

Cet oiseau est caractérisé par un plumage brun beige, des ailes marquées d'une large barre ailaire blanche et une queue de même couleur se terminant par une bande noire.

En période de nidification, la Barge à queue noire s'installe dans les prés surtout humides. Lors des migrations et en hivernage, elle fréquente des milieux variés : marais, lagunes, estuaires et bassins de décantation.

La barge à queue noire est un prédateur d'invertébrés, en particulier d'annélides. 

Voir video...

Les Pluviers

Le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola) est une espèce de limicoles migrateurs de taille moyenne, appartenant à la famille des Charadriidae (comme le vanneau). Le Pluvier argenté est long sur pattes et possède un bec plutôt court et épais par rapport à d'autres limicoles.

En été, son plumage est contrasté : noir devant, dessus de la tête blanche et dos aux motifs argentés. Son plumage hivernal est plus uniforme et grisâtre.

Hiver comme été, le Pluvier argenté a les aisselles noires, ce qui le différencie du Pluvier doré, une espèce proche.

Le Pluvier argenté nidifie en Europe du Nord et hiverne en Europe occidentale et en Afrique.

Il fréquente les vasières côtières et les marais. En migration, il fréquente aussi les champs labourés, les bassins de décantations et argilières. Cet oiseau consomme essentiellement des invertébrés benthiques.




Les Tourne-pierres (video)

Arenaria est un genre de limicoles de la sous-famille Arinariinae et de la famille des Scolopacidae. Les deux espèces de ce genre ont pour nom normalisé tournepierres

À marée descendante, ils se nourrissent fréquemment dans la laisse de mer.


Les Bécasseaux

Bécasseau est le nom que la nomenclature aviaire en langue française donne à 22 espèces d'oiseaux qui constituent 5 (ou 6) genres : Aphriza, Calidris, Eurynorhynchus, Limicola, Micropalama (désormais inclus dans Calidris) et Tryngites, de la famille des Scolopacidae (ordre des Charadriiformes).








Les Chevaliers

Le Chevalier gambette (Tringa totanus) est une espèce d'oiseau limicole de la famille des scolopacidés.

Le Chevalier gambette est un petit limicole d'environ 25 à 30 cm, aux pattes rouge vif et au plumage à dominante brun gris. En plumage nuptial, le dos et le dessus des ailes sont gris foncé à brun, de même que la tête et le cou. Le ventre et la poitrine sont blancs tachetés de noir. À l'automne, les parties sombres s'éclaircissent pour devenir gris clair, les taches du ventre disparaissent. Il peut alors être confondu avec le Chevalier arlequin. Ce sont les deux seuls limicoles de cette taille à avoir les pattes rouges. Le Chevalier gambette s'en distingue principalement par un bec un peu plus court, et par une large bande blanche à l'arrière de l'aile visible en vol, qui le distingue immédiatement de tous les autres limicoles. Il est fréquemment appelé " pieds rouges " dans certaines régions à cause de la couleur de ses pattes.

Le Chevalier gambette se rencontre essentiellement dans des zones humides et salées, le plus souvent sur des vasières dans lesquelles il se nourrit de vers et de petits crustacés. Souvent solitaire, on peut néanmoins le trouver en groupes de quelques dizaines à plusieurs centaines d'individus dans les estuaires, ou accompagné de chevaliers aboyeurs, de chevaliers arlequins ou de barges rousses et barges à queue noire. Nicheur dans certaines régions (Camargue, Vendée...), il est un visiteur d'hiver et surtout un migrateur très commun sur les côtes françaises.







<--Chevalier Guignette -->
Chevalier cul blanc
Autre?

Toute aide sera la bienvenue

Les Echasses blanches (Vidéo)

L'Échasse blanche (Himantopus himantopus) est une espèce d'oiseau échassier appartenant au groupe des limicoles et à la famille des Recurvirostridae.

Cet oiseau a de longues pattes roses, un long bec fin et noir. Il est surtout blanc avec une calotte et un dos sombre. Les adultes mesurent de 33 à 36 centimètres de long. Ses longues pattes roses permettent à l'Échasse blanche de patauger en eau profonde, tout en recueillant sa nourriture en surface. Ces oiseaux se nourrissent principalement d'insectes et de mollusques pris sur la vase, le sable, la végétation ou l'eau. Cette espèce fréquente les étangs bordés de roseaux, les champs inondés, les rizières, les salines, les lagunes et, moins souvent, les estuaires.

Le nid est un creux dans la vase ou le sable, souvent sur des îlots, en eau peu profonde. Il est garni d'herbes ou de feuilles. 3 à 4 œufs sont déposés en une ponte d'avril à juin.

L'Echasse blanche bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976.






Les Spatules (voir video)

La Spatule blanche (Platalea leucorodia) est une espèce d'oiseau échassier à long bec en forme de spatule qui lui permet de remuer la vase et d'avaler du plancton. D'une longueur de 88 cm et d'une envergure de 130 cm, cette espèce fréquente les milieux aquatiques ouverts de faible profondeur comme les lagunes ou les roselières. Elle niche en colonies dans les roseaux, parfois dans les arbres ou les arbustes. À la différence des hérons et aigrettes, la Spatule blanche vole cou tendu.

En Europe occidentale, elle se reproduit en Espagne, en France et aux Pays-Bas. En Europe orientale, on la trouve dans la réserve naturelle d'Astrakhan qui fait partie du delta de la Volga.

Elle est peu commune en dehors du littoral de la Manche et de l'Atlantique mais peut parfois être aperçue dans le sud de la France.

Cette espèce est sur la liste rouge du point de vue de sa conservation en France.

Elle s'est reproduite en captivité au parc de Marquenterre (80).

La Spatule blanche bénéficie d'une protection totale sur le territoire.



Le Râle d'eau (diaporama )

Le Râle d'eau (Rallus aquaticus) est une espèce d'oiseaux de la famille des rallidés. L'adulte mesure de 23 à 28 cm de long et a, comme les autres râles, un corps aplati latéralement lui permettant de se frayer plus facilement un chemin dans les roselières, son habitat préférentiel. Ses parties supérieures sont brunes et ses parties inférieures gris-bleu. Il a des rayures noires sur les flancs, de longs orteils, une courte queue et un long bec rougeâtre. Les jeunes sont similaires aux adultes, mais la partie gris-bleu du plumage de l'adulte est chamoisée chez les juvéniles. Les nouveau-nés sont couverts d'un duvet noir, comme chez tous les autres râles.

Le Râle d'eau est omnivore, mais se nourrit principalement de petits animaux. Il se reproduit dans les roselières et autres zones marécageuses disposant d'une végétation haute et dense. Il y construit son nid, juste au-dessus du niveau de l'eau, avec diverses plantes collectées à proximité. Les œufs, de couleur écrue, sont principalement couvés par la femelle et éclosent après 19 à 22 jours d'incubation. La femelle défend ses œufs en chassant les intrus ou même parfois en déplaçant le nid. Mâles et femelles sont des oiseaux territoriaux, qui peuvent se montrer agressifs tout au long de l'année. Les jeunes oiseaux sont matures à un an, et les femelles peuvent dès lors pondre deux fois par saison.

L'espèce vit dans les zones humides d'Europe, d'Asie et d'Afrique du Nord. C'est un oiseau migrateur dans le nord et l'est de son aire de répartition, mais on le rencontre toute l'année dans les zones à climat plus tempéré. 


   Voir video...

Les Passereaux

Les Passeriformes (ou passériformes en français) sont le plus grand ordre de la classe des oiseaux. Le taxon regroupe en effet plus de la moitié des espèces d'oiseaux. Les oiseaux de cet ordre sont dénommés passereaux de manière générique, mais sont également souvent qualifiés d'oiseaux chanteurs d'après leur appellation « songbirds » par les anglophones. Ils étaient autrefois aussi appelés oiseaux percheurs.

Beaucoup de passereaux sont des oiseaux chanteurs qui ont des muscles complexes pour contrôler leur syrinx ; tous ouvrent leur bec pour se faire nourrir lorsqu'ils sont au nid. Ils ont quatre doigts, trois vers l'avant et un vers l'arrière (le pouce). Ils sont donc anisodactyles. La plupart des passereaux sont de taille plus petite que les oiseaux des autres ordres.

Le Corbeau corbivau est le passereau le plus lourd et le plus grand, tandis que le plus petit est le Microtyran à queue courte (Amérique du sud).


Pipit Farlouze

Traquet motteux

Bergeronnette

Chardonneret

Etourneau

Moineau

Pinson

Tarier pâtre


Linotte

Linotte 

Gorgebleue ♂

Gorgebleue juvénile

Gorgebleue ♀
Chant du Gorgebleue

Les Goélands

 Goéland ou gabian sur les côtes de la Méditerranée, est un terme générique désignant une trentaine d'espèces d'oiseaux marins de la famille des laridés appartenant au genre Larus (qui comprend également des mouettes). Sur les côtes européennes, l'espèce la plus commune est le Goéland argenté (Larus argentatus).

En réalité, il n'y a guère que la langue française à faire cette distinction de nomenclature entre « mouettes » et « goélands ».  L'opinion la plus communément admise est que le français goéland est un emprunt au breton gwelan ou gouelañ qui désigne effectivement les goélands et signifie « pleurer ». Ce qui décrit précisément le chant de cet oiseau. Son équivalent anglais, gull, a une origine brittonique analogue.

Ce sont des oiseaux de taille moyenne, généralement gris ou blancs, avec souvent des marques noires sur la tête ou les ailes. Ils ont un bec long et épais, des pieds palmés. Les pattes sont de couleur verte, jaune, rose ou rouge.

Les jeunes, souvent nommés « grisards », ont un plumage mêlant le brun, le beige, le gris et le blanc ; ils mettent de deux à quatre ans pour acquérir, progressivement, le plumage adulte complet.

La plupart des goélands sont omnivores, se nourrissant d'animaux et parfois de charognes. Certaines espèces de Goélands sont capables de digérer des os de tailles considérables.

Les goélands sont presque tous côtiers ou insulaires, s'aventurant rarement en haute mer. Mais on peut également trouver ces oiseaux dans des villes traversées par des fleuves.

 



La Vie en commun (diaporama)
Essentiellement: parties de pêche...







Le milieu... (diaporama)





Les marais salants de Guérande se sont vu attribuer le label Paysage de Reconquête en 1992.

La zone est également classée zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) de catégorie 1 sous la dénomination pointe de Pen-Bron, marais salants et coteaux de Guérande (38,39 km²) depuis 1991.

Les marais salants de Guérande sont inscrits à l'inventaire de la Convention de Ramsar depuis septembre 1995, conjointement avec les marais salants du Mès (zone humide d’importance internationale, 52 km² classés) et à la liste des sites naturels Natura 2000 conjointement avec le traict du Croisic et les dunes de Pen-Bron (43,76 km² classés).

De plus, le site des Marais salants de Guérande est inscrit sur la « liste indicative » soumise par la France au comité de sélection du Patrimoine mondial de l'humanité depuis 2002, pour son importance faunistique et floristique et comme témoin de l'activité humaine.

La faune et la flore du site sont variées, parmi les espèces présentes, on peut citer :

Oiseaux : 180 espèces environ ont été observées, à ce titre, la zone a été classée zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) au titre de la directive européenne Oiseaux de 1979. Parmi les espèces observées, on peut citer les suivantes, avocette, aigrette garzette, bernache cravant, busard des roseaux, courlis, foulque, gorge bleue, héron cendré, huîtrier pie, mésange à moustaches, pluviers, rousserolle effarvatte, spatule blanche, sterne pierregarin

Animaux marins : anguille, bar, crabe, crevette, plie, mulet, artémia

Insectes : lucane cerf-volant

Mammifère : loutre

Amphibiens : crapaud calamite, rainette verte, pélodyte ponctué

Flore : Aster maritime, chêne vert, jonc, obione, oseille des rochers, roseau, salicorne, soude maritime, spartine, statice, tamaris...

Flore et Faune


Chêne vert

Obione

Ache des marais

Bette maritime

Gesse maritime

Grande cigüe

Moutarde noire


Plantain

Ravenelle

Renoncule

Silène


Aster maritime

Oseille des marais

Renoncule rampante

Salicorne d'Emeric

Couple de Grenouilles

Grenouille mâle

Faisan égaré...

Retour